Quel a été ton parcours à Kéno?

J’ai commencé à travailler à Kéno en 2011. C’est un ami qui m’avait parlé du camp alors que je cherchais un emploi pour l’été. Il m’a dit que Kéno cherchait un moniteur pour son programme Kéno Sports, puisque la personne qui devait s’en occuper ne pourrait finalement pas assumer ses fonctions. Étant moi-même un grand amateur de sports, j’ai vu là l’occasion idéale de passer un été avec des jeunes à bouger et à jouer dehors, alors j’ai envoyé ma candidature. J’ai adoré l’endroit dès le début! L’ambiance de camp, la magie que l’on partage non seulement avec les jeunes, mais aussi avec les autres animateurs et les coordonnateurs, c’était incroyable! J’ai donc été moniteur à Kéno Sport pendant deux étés.

Daniel Bordeleau

En 2013, j’ai pris une pause du camp, car mon emploi d’enseignant pendant l’année avait été plutôt exigeant. Mais le camp m’a beaucoup manqué pendant cet été, alors j’ai décidé d’y retourner l’année suivante. L’an dernier, je suis devenu responsable de site, et ça a été un grand changement. Je ne savais pas trop ce qui m’attendait au départ, mais j’ai tout de même décidé de relever le défi. Ça a encore une fois été une très belle expérience, et c’est pour ça que je suis de retour en 2016!

Daniel Bordeleau

Et un responsable de site, ça fait quoi?

Il n’y a pas deux journées pareilles! C’est sûr que pendant l’hiver, le gros du travail c’est de préparer l’été. On commence en janvier avec les entrevues des coordonnateurs. Une fois l’équipe composée, les coordos reçoivent une dizaine de formations pour les préparer à leur poste, formations qui concernent les différentes procédures du camp sur la sécurité, l’animation, le décorum, et plein d’autres aspects importants.

Daniel Bordeleau

Pendant l’été, on se rend sur les différents sites dont on est responsables. On vérifie que tout fonctionne bien, on gère les imprévus et les situations plus difficiles, on fait le lien entre la direction et les coordonnateurs, bref, on fait tout ce qu’on peut pour assurer l’enchantement des enfants et du personnel!

Quel est ton endroit préféré au camp?

Ce qui me vient en tête, c’est plus un moment qu’un endroit. Tous les mardis matins, les responsables de sites se retrouvent chez Kaprelle, la directrice du Camp de jour, pour une réunion-déjeuner. À tour de rôle, on apporte à manger pour tout le monde et on discute de la semaine en cours, de comment les choses se déroulent sur nos sites. J’aime beaucoup ce moment. L’ambiance est sérieuse, mais décontractée, on parle de choses importantes, mais on en profite aussi pour tisser des liens forts.

Daniel Bordeleau

Selon toi, qu’est-ce qui rend Kéno unique?

Je crois que l’une des choses qui nous démarque, c’est à quel point notre personnel est encadré. Il y a des procédures établies pour pratiquement toutes les situations possibles et imaginables, et les animateurs et coordonnateurs peuvent toujours s’y référer pour savoir quoi faire en cas de besoin. Ils ne sont pas laissés à eux-mêmes. Ça peut parfois sembler un peu lourd, toutes ces procédures, mais ça nous permet d’être beaucoup plus efficaces, et de trouver une solution à toutes les situations difficiles!

Il faut aussi mentionner qu’à Kéno, la magie, le décorum et l’émerveillement des enfants sont mis au premier plan. Les coordonnateurs sont encadrés, oui, mais ils ont tout de même la latitude nécessaire pour laisser aller leur imagination et créer pour leur site une thématique qui enchantera les campeurs et les animateurs.

Daniel Bordeleau

Que souhaites-tu à Kéno pour les 50 prochaines années?

Je souhaite que tout le monde qui y travaille garde le « feu sacré » qui les anime, le désir de se renouveler, la motivation à faire passer le plus bel été possible aux enfants. Qu’on continue à être créatifs, et à prendre soin de notre personnel!

Daniel Bordeleau