Joann Doyon
Nom de camp : Kaprelle
Directrice du Camp de jour
Kéno, mon camp depuis 9 ans!

Joann Doyon

Quel a été votre parcours avant d’arriver à Kéno?

Mon parcours est assez inhabituel! J’ai étudié en conception mode, en biologie, puis en enseignement au secondaire. Dans ma vie professionnelle, j’ai entre autres été en charge de monter les programmes éducatifs de la Maison de l’Arbre du Jardin Botanique de Montréal, ce qui m’a permis de conjuguer ma passion pour l’environnement à celle pour l’éducation. J’ai ensuite travaillé chez Explo-Nature, près de Tadoussac, où j’ai été Directrice générale des programmes de découverte du Saint-Laurent marin auprès des familles. De retour à Québec, une amie m’a parlé de Kéno, qui cherchait à ce moment un remplacement pour le Directeur du Camp de jour. J’avais au départ des réticences à retourner travailler dans le monde des camps, mais j’ai tout de suite eu un bon contact avec les gens de Kéno, et je suis donc devenue Directrice du Camp de jour en 2008!

Joann Doyon

À quoi ressemble une journée typique pour la Directrice du camp de jour?

Mon travail est très diversifié, et mes journées varient énormément au fil des semaines, des mois et même des années! C’est d’ailleurs ce que j’aime de mon métier, c’est ce qui est stimulant! En septembre par exemple, c’est le moment de produire les bilans de l’été qui vient de se terminer. En octobre et novembre, on évalue et on prépare toutes les améliorations que l’on veut mettre en place pour l’avenir et en décembre, on commence déjà officiellement à préparer l’été suivant! Pendant l’été, mon travail consiste presque entièrement à gérer les 1001 imprévus qui se produisent chaque jour sur les différents sites. Je ne sais jamais à l’avance ce que la journée me réserve!

Joann Doyon

Les différentes tâches dont je suis responsable ont également beaucoup évolué au cours des dernières années. Lorsque je suis arrivée à Kéno en 2008, nous avions la charge de 7 sites, et d’environ 125 employés. Aujourd’hui, c’est plutôt 14 sites et plus de 450 employés! Cela représente bien entendu de nouveaux défis, pour lesquels nous avons développé de nouveaux partenariats et de nouvelles compétences. Le fait qu’une importante partie de nos employés en soient à leur première expérience de travail est un autre défi en soi. Je dis d’ailleurs souvent que je suis en quelque sorte une enseignante d’initiation au marché du travail!

Joann Doyon

Quel est votre endroit préféré au camp?

Ce serait sans doute ce qu’on appelle ici « La petite Floride ». Il s’agit de la cour extérieure arrière de nos bureaux, à Saint-Augustin. L’été, c’est l’endroit où la direction et les responsables de sites se réunissent pour diner, et pour échanger sur tout ce qui se passe au camp. C’est vraiment notre quartier général, l’endroit où l’on est mis au courant de tout ce qui se passe au camp de jour. C’est le nerf de la guerre!

Quel serait votre plus beau souvenir à Kéno?

Je me souviens d’abord de Fred, un campeur maintenant âgé de 22 ans, qui vient au camp depuis qu’il est tout petit. Lorsqu’il participait au programme Ado-Max, il avait l’habitude de monter sur scène lors des rassemblements. C’était incroyable de le voir chanter, danser, s’éclater autant et être si épanoui. J’ai été profondément émue de le voir, et je dois avouer que j’ai même versé une larme!

Un autre moment qui me vient en tête est un rassemblement du matin  sur l’un de nos sites, Notre-Dame de Foy. Il faut comprendre qu’un large part des campeurs qui fréquentent ce site ne parle pas, ou à peu près pas, français. Pourtant, lors du rassemblement, les enfants chantaient tous à l’unisson les chansons de camp, qu’ils avaient apprises par cœur! C’était magnifique.

Joann Doyon

Selon vous, qu’est-ce qui rend Kéno unique, qui fait sa force?

Je crois que ce qui fait la force de Kéno, c’est la quantité d’efforts et d’énergie qui sont mis pour s’assurer du bonheur de nos employés. Parce qu’au fond, tout part de là. Si nos coordonnateurs et moniteurs sont heureux, les enfants le seront aussi, et les parents également. Kéno tente sans cesse de se renouveler, d’en offrir de plus en plus à ses clients et ses employés et chaque année, on peut voir les impacts positifs concrets de cette philosophie. Le taux de retour de nos anciens employés est un bon indicateur du climat de travail exceptionnel qui règne ici.

Joann Doyon

Que souhaitez-vous à Kéno pour les 50 prochaines années?

Que tout le monde qui y travaille garde la flamme qui les anime. Que l’on cherche toujours à s’améliorer, que l’on soit ouvert aux nouvelles idées, dans notre programmation autant que dans notre fonctionnement, que l’on ne limite jamais notre processus créatif. Sky is the limit!