PORTRAITS AU-DELÀ DU CAMP

Voir grand, rêver, se projeter dans le temps, sortir de sa zone de confort, se dépasser… chacun le fait à sa manière et selon ses propres capacités. Croire en quelqu’un, en quelque chose, et surtout en soi peut nous faire découvrir nos propres capacités, dont notre détermination et notre persévérance à réaliser de petits ou grands projets. À travers cette série, vous découvrirez les portraits inspirants de six passionnés de nature qui ont eu l’étincelle de réaliser un petit ou grand projet et qui ont cru en leur capacité de faire de grandes choses. Ces personnes ne sont pas nécessairement issues du monde des camps, mais toutes et chacune d’elles ont une chose en commun : combler le déficit nature. Nous souhaitons qu’elles et ils soient inspirants à votre mesure.


 

Pascale Vézina Rioux, des Chèvres de montagne

Pascale : une fille qui n’a pas froid aux yeux et qui aime l’aventure ! Éternelle passionnée, elle déborde d’énergie et son désir de partager est infini. À la fois rêveuse et terre à terre, elle aime voir plus loin et toujours participer à des projets qui ont un impact significatif sur les autres et dans son milieu. D’abord formée en tant qu’enseignante en mathématiques au secondaire, Pascale est aussi impliquée dans OFR depuis 2006 en tant qu’entraîneure de freeski. Skieuse hors pair, elle pratique aussi plusieurs autres sports de plein air comme le ski hors piste, le kitesurf, la randonnée, la voile, la course en sentier, et le vélo de gravel et de montagne.

Crédit photos : Les Chèvres de montagne et Pascale Vézina Rioux

 

Le plein air, pour toi, c’est ?

Mon moment à moi, l’endroit parfait pour tout ce que j’aime le plus : faire du social, me dépasser, relaxer et vivre au gré des saisons.

 

Quels sont tes 3 endroits préférés pour pratiqueR le plein air au Québec ?

Mon chez moi ; l’Estrie (pour tous mes sports : ski, voile, course trail, rando, vélo  de montagne…), la Gaspésie (pour toutes les aventures de ski possibles) et les Îles de la Madeleine (pour les sports de vent).

 

 

Quels sont les essentiels que tu apportes toujours lors d’une sortie en nature ?

Des vêtements longs et chauds (j’ai toujours plus froid que les autres), une collation sucrée et ma lampe frontale (c’est rare que je n’en ai pas eu besoin, que ce soit pour des moments prévus ou imprévus).

 

Pourrais-tu nous parler d’une fois où tu as eu à sortir de ta zone de confort lors d’une expédition ou d’une sortie en plein air ?

Deux moments : une longue randonnée (Qamaniq) dans le parc national Kuururjaaq. Il faisait froid et il mouillait ; me réchauffer était mon principal défi et ça me demandait de travailler très fort mon mental. Et un autre moment en Alaska, en ski. Là-bas, toutes les aventures sont risquées, c’est du sérieux. Il faut être concentré en permanence et le terrain est impressionnant dans tous les sens du terme.

 

 

Un moment mémorable en nature, pour toi, c’est ? 

Un moment avec mes bons amis, des beaux paysages (++++), un bon lunch. Un moment pour se dépasser parfois, mais pour profiter surtout

 

 

Quel est ton plus beau souvenir d’enfance en plein air ?

Les semaines de camping en famille et passer ses journées à essayer d’attirer les petits suisses en courant dans le bois, tout simplement.

 

Quels petits gestes poses-tu pour protéger la nature ?

J’essaie de faire attention d’utiliser le moins d’emballages possible et je fais attention pour faire une pratique qui ne laisse pas de trace ou, du moins, qui en laisse le moins possible.

 

 

Questions éclair

En camping pour te réchauffer : café, thé ou chocolat chaud ? Café !

Tu as le choix entre une tente, une van ou un chalet, lequel choisis-tu ? Si je n’ai pas mon enfant, tente à 150 %.

Ta saison de prédilection : printemps, été , automne ou hiver ? Je les aime toutes, mes défis sont différents de saison en saison. Mais mon sport chouchou : le ski.

 

 

Un endroit ou un moment grandiose en nature, qui t’a marqué ou t’a fait grandir ? 

Dans le parc national Kuururjuaq, je ne me suis jamais sentie aussi seule au monde, aussi vulnérable et aussi autonome à la fois. Un moment où, réellement, tout ce dont on avait besoin, c’était notre kit sec et notre kit chaud, ainsi que le minimum de nourriture. Les plus beaux paysages que j’ai vus dans ma vie.

 

Quel fut le conseil le plus utile qu’on t’a donné pour tes pratiques/tes sorties en plein air ?

La planification et l’éducation pour faire une bonne pratique, peu importe le terrain de jeux.

 

 

En extra : Quel a été ou serait ton nom de moniteur de camp?

C’était Salsa, pour la danse, mais aussi pour la sauce (haha !)

 

 

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Elisabeth Fortin

Campeuse et employée à Kéno depuis 2001

Adjointe au service à la clientèle et au soutien administratif